The first time I met Americans was in Madagascar around 2017. It was an encounter that left an indelible impression on me and has stayed with me ever since. They were Lafayette students who were part of an interim program in my city, and I had the opportunity to communicate with them. Although the main goal was to teach us English and SAT tips, our experience together went far beyond academics. They were friendly, patient, and deeply committed to teaching and listening. Since then, I have always visualized America as a country of communities where people are easy to talk to and become friends with. In fact, even though the group of Lafayette students who come every year has new faces, the same friendly, community-driven, and humorous atmosphere prevails. This perception of American culture continued to perpetuate in my mind.
I did not speak English back then, mostly “hey, how are you”, so I even thought that if one day I made it to the United States, my lack of English would not be a barrier to making new friends.
However, after arriving in the US, I quickly realized that things were not as I had imagined. Although my English has improved significantly since then, I found it challenging to express myself to Americans. My conversations were limited to discussing classes or breaks, and I struggled to expand the conversation beyond that. I’m not sure if it’s because of the way I grew up, the language barrier, or because we look different.
On the other hand, I find that my conversations flow better when I talk with people who are similar to me or in a similar situation. This may be one reason why some places can seem exclusive, despite efforts to be inclusive. For example, in the dining hall, you might notice that Asians hang out with Asians, blacks with blacks, and whites with whites. This was unexpected given the images of diversity and multiculturalism I had seen on social media.
Additionally, one thing that stands out to me is a warning I received from a professor during international student orientation: “International students, remember that if you befriend someone today, it doesn’t mean you will be friends with them tomorrow.” As someone who grew up in a small, community-driven town, this was a completely new concept for me. I initially believed that if I hung out with someone, they would remain my friend for a long time, and that “the friends of my friends are my friends.” However, I gradually learned that this was not always the case in the US, and that it wasn’t personal – it was just the way things worked.
Despite this, I was able to make some friends who I now consider to be like family, thanks to the many clubs, organizations, and activities available to me. I’m grateful for the diverse clubs like Portlock, ISA, and others that I will encounter throughout my entire college experience. They provided a space for everyone, regardless of where they come from, and encouraged communication between people from different backgrounds, which helped me break out of my bubble as an international student.
The cultural shock was one of the biggest challenges for me during my first two weeks, but I’m thankful for the friends, supportive professors, and helpful people who guided me through this completely new journey.
[French]
Choc culturel d’une étudiante malgache étudiant à l’étranger pour la première fois.
La première fois que j’ai rencontré des Américains, c’était à Madagascar en 2017. Cette rencontre m’a laissé une empreinte indélébile et est restée gravée dans ma mémoire. Les Américains que j’ai rencontrés étaient des étudiants de Lafayette faisant partie d’un programme intérimaire dans ma ville. J’ai eu l’occasion de communiquer avec eux. Bien que l’objectif principal fût de nous apprendre l’anglais et les astuces pour passer le SAT, notre expérience ensemble est allée bien au-delà de l’aspect académique. Ils étaient amicaux, patients et profondément engagés dans l’enseignement et l’écoute. Depuis lors, j’ai toujours vu l’Amérique comme un pays de communautés où il est facile de parler et de se lier d’amitié avec les gens. En fait, même si chaque année différents étudiants arrivent, la même atmosphère amicale, communautaire et humoristique prévaut. Cette perception de la culture américaine a continué à se perpétuer dans mon esprit.
Je ne parlais pas anglais à l’époque, seulement “hey, how are you”, alors j’ai même pensé que si un jour j’arrivais aux États-Unis, mon anglais ne serait pas un obstacle pour me faire de nouveaux amis.
Cependant, après mon arrivée aux États-Unis, j’ai vite réalisé que les choses n’étaient pas comme je les avais imaginées. Bien que mon anglais se soit considérablement amélioré depuis, j’ai trouvé difficile de m’exprimer avec les Américains. Mes conversations se limitaient à discuter des cours ou des vacances et j’avais du mal à en discuter plus que cela. Je ne sais pas si c’est dû à ma façon de grandir, à la barrière de la langue ou à notre différence d’apparence physique. En revanche, je trouve que mes conversations se déroulent mieux lorsque je parle avec des personnes qui me ressemblent ou qui sont dans une situation similaire. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles certains endroits peuvent sembler exclusifs, malgré les efforts déployés pour être inclusifs. Par exemple, dans la cantine, vous remarquerez peut-être que les Asiatiques traînent avec les Asiatiques, les Noirs avec les Noirs et les Blancs avec les Blancs. C’était inattendu étant donné les images de diversité et de multiculturalisme que j’avais vues sur les réseaux sociaux.
De plus, une chose qui m’a frappé est un avertissement que j’ai reçu d’un professeur lors de l’orientation des étudiants internationaux : “Étudiants internationaux, rappelez-vous que si vous vous liez d’amitié avec quelqu’un aujourd’hui, cela ne signifie pas ce qui vous serez ami avec lui/elle demain.” En tant que personne ayant grandi dans une petite ville communautaire, c’était un concept complètement nouveau pour moi. J’ai d’abord cru que si je trainais avec quelqu’un, il resterait mon ami pendant longtemps et que “les amis de mes amis sont mes amis”. Cependant, j’ai progressivement appris que ce n’était pas toujours le cas ici, et que ce n’était pas personnel – c’était juste la façon dont les choses fonctionnaient.
Malgré cela, j’ai pu me faire des amis que je considère aujourd’hui comme une famille, grâce aux nombreux clubs, organismes et activités mis à ma disposition. Je suis reconnaissant pour les divers clubs tels que Portlock, ISA et d’autres que je rencontrerai tout au long de mon expérience universitaire. Ils offraient un espace à chacun, quelle que soit son origine, et encourageaient la communication entre des personnes d’horizons différents, ce qui m’a aidé à sortir de ma bulle d’étudiante internationale.
Le choc culturel a été l’un des plus grands défis pour moi au cours de mes deux premières semaines, mais je suis reconnaissant envers les amis, les professeurs qui m’ont soutenu et les personnes qui m’ont guidé tout au long de cette toute nouvelle aventure.